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Charte des partisans de la Fédéralitude

Article 1. Nous sommes conscients que les dissensions internes concourent à fragiliser nos Pays et peuvent les conduire à des situations critiques.

 

Article 2. Pour les sauver, nous nous engageons à être de véritables amis du bien :

 a) Par la modération, la prudence et le sacrifice des passions

 b) Par l’appui et le soutien de tout un chacun à son niveau

 

Article 3. Nous garderons à l’esprit que chacun de nos Pays ne ressemble à aucun autre :

 a) Par les évènements qui s’y sont succédés depuis des siècles

 b) Par sa géographie, sa topographie, sa géologie ou son climat

 c) Par ses différences d’ethnies, de langues, de croyances et de religions

 d) Par les différences de coutumes et de mœurs existant entre ses  différentes parties

 

Article 4. Par nos différences, nous entendrons toujours l’appel selon lequel nos Pays ont été faits fédératifs par la nature.

 

Article 5. Nous lutterons contre toute pensée, sentiment ou action visant à porter préjudice à cette diversité.

 

Article 6. Nous tenons pour clair que les circonstances et l’esprit des siècles passés avaient établi des inégalités entre nos peuples au sein de nos pays : certains ayant été privilégiés et d’autres marginalisés.

 

Article 7. Nous affirmons que les circonstances et l’esprit d’un nouveau départ plus en accord avec la raison dans ce nouveau monde doivent établir l’égalité de droits entre tous et le partage des richesses entre toutes les portions de chacun des territoires de nos Patries.

 

Article 8. Ainsi donc, nous déclarons que l’intérêt de nos peuples, de nos patries, de nos nations et de nos États passe par de nouvelles mesures :

 a) L’égalité des droits entre tous nos peuples.

 b) Une renonciation sincère et volontaire aux privilèges de la part  de ceux qui en ont joui exclusivement jusqu’à présent.

 c) Une organisation fédérative où chaque État fédéré se construira selon ses  langues, ses croyances, ses mœurs, son intérêt et son opinion.

 

Article 9. Nous croyons fermement que c’est par cette voie que nous rencontrerons la Justice, la Paix et la Prospérité, pour nos familles et nos Patries.

 


Inspiration d’après le discours de Bonaparte, premier consul, s’adressant le 10 décembre 1802 en tant que médiateur aux députés des cantons suisses représentant les deux tendances fédéralistes et unitaires, venus à paris pour élaborer une nouvelle constitution lors de la «consulta helvétique». C’est notre vœu pour toutes les patries. // Fait à Paris le 03/10/2011. Revu le 08/08/2014 © JLMB  

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